Bure : État nucléarisé – État policier

22-02-2018

 

Ce matin à 6h15, le gouvernement a lancé l’évacuation, à l’aide de son bras armé de 500 gendarmes mobiles, du Bois Lejus et de la Maison de la résistance près de Bure abritant les militant-e-s contre le projet d’enfouissement de déchets nucléaires.

 

 

 

Lors de l’abandon du projet Notre-Dame-Des-Landes, le gouvernement avait promis de se « venger » en évacuant toutes les soi-disante ZAD de France (mais en fait tous les lieux de résistance qui combattent pour un autre monde), Bure en est la première victime. Cette violence d’État se situe dans une logique d’agressivité permanente : surveillance, contrôles, procès...

 

 

 

S’attendant à cette intervention, les opposant-e-s avaient récemment annoncé : « S’ils nous expulsent, nous reviendrons, plus nombreux. Nous n’avons jamais été aussi forts ». Les 3 et 4 mars prochains un « week-end de renforcement de l’occupation » était déjà prévu. Nous soutenons ces résistances qui ont un enjeu essentiel pour toutes et tous : stopper toute la filière nucléaire, industrie annoncée « propre, gérable et peu coûteuse », aujourd’hui au bord du gouffre.

 

 

 

Nous, Fédération Anarchiste, appelons toutes les bonnes volontés à converger sur Bure dès que possible, à créer/rejoindre des comités de soutien et à participer aux rassemblements prévus ce soir à 18h devant les préfectures pour dénoncer cette expulsion, la répression, mais aussi la connivence entre État et industrie nucléaire toute puissante.

 

 

22/02/2018

 

La Fédération Anarchiste

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